Attention ! Les eaux pluviales ne doivent jamais être raccordées au dispositif d’assainissement autonome sous peine de troubler le bon fonctionnement des installations. La Micro-station d’épuration assurant le traitement de l’ensemble des eaux usées domestiques, un seul réseau d’écoulement est nécessaire.
Une ventilation primaire est assurée en prolongeant la colonne de chute des eaux usées au-dessus des zones d’habitation.
Le traitement aérobie s’effectuant sans dégagement gazeux n’impose pas la mise en place d’une ventilation secondaire.
La micro-station d’épuration :
Ce dispositif est le résultat d’une miniaturisation des stations d’épuration urbaines. Il fait appel aux principes de l’épuration aérobie par « boues activées ». Son volume total doit être de 2500 L minimum jusqu’à 6 pièces principales. La technique consiste à favoriser le développement d’une flore bactérienne aérobie contenue dans les eaux usées afin d’oxyder les matières organiques.
L’oxygénation est obtenue par un dispositif mécanique (turbine de surface ou surpresseur d’air). Après l’aération, une phase de décantation dans un clarificateur permet avant le rejet de séparer les boues du liquide épuré. La micro-station permet d’obtenir de bons résultats du point de vue physico-chimique et des rendements d’épuration sur les matières organiques supérieurs à 90%. Un entretien 2 fois par an permet de maintenir ces bons rendements épuratoires.
Le système de filtration Oxyfiltre est destiné à compléter le traitement d’une micro-station d’épuration.
Il permet un abattement complémentaire de la pollution résiduelle en sortie de traitement et une baisse sensible des matières en suspension (MES).
Il se présente sous la forme d’une cuve munie le plus souvent de deux compartiments.
Le premier compartiment reçoit les effluents provenant de la micro-station. Ces effluents sont distribués par surverse, à la surface du lit filtrant, par deux caniveaux réglables, afin qu’ils soient en fin de pose, parfaitement de niveau sur tous les plans.
Le second compartiment constitue une zone de rétention permettant, lorsque le rejet en partie basse de la cuve n’est pas possible, de mettre en place une pompe de relevage permettant le rejet de l’effluent traité ou son transfert vers une unité de désinfection.
La station MEMBRANO est une centrale de filtration membranaire de dernière génération destinée à assurer le traitement tertiaire des eaux usées prétraitées, des eaux de forage ou des eaux pluviales. Dans son usage en traitement tertiaire des eaux usées, la station MEMBRANO© travaille sur le principe de l’association d’une dégradation bactérienne et d’une filtration membranaire tangentielle très fine. Les micro-organismes présents dans la cuve de traitement vont équilibrer leur population en fonction de la température, de l’oxygénation et des éléments nutritifs.
La membrane filtrante va retenir les bactéries, les virus, les matières en suspension, les grosses macromolécules. Elle laisse passer l’eau et les éléments dissous comme les ions et les sels minéraux…
La circulation est assurée par une pompe immergée dans un module de dégrillage. Cette pompe assure la circulation du liquide à filtrer dans le corps de filtration membranaire. L’armoire technique déportée contient le corps de filtration ainsi qu’une réserve d’eau traitée permettant d’assurer le nettoyage périodique des membranes de manière automatique. Le tableau électrique contenant les protections et la régulation est également situé dans l’armoire technique. Dans le cadre d’un traitement tertiaire des eaux usées, les eaux sont collectées à la sortie de la microstation et dirigées dans la cuve de traitement.
Les eaux traitées par la station Membrano ne contiennent aucun élément polluant, aussi il est possible de les réutiliser pour les chasses d’eau des WC ou l’irrigation.
Dans ce cas il est nécessaire de prévoir une cuve de rétention et une centrale de distribution sous pression.
Dans les cas de réhabilitation d’anciens assainissements avec réseau d’épandage, celui-ci peut être utilisé comme exutoire.
En l’absence d’exutoire disponible, le rejet peut être envisagé dans le réseau des eaux pluviales, un fossé, un cours d’eau…